jeudi 1 mars 2018

Mars, sera t-elle sur roues au 31 ?









Jeudi 1er mars



Coucou les amis, nous sommes passés de -6° hier à 16° cet aprèm. Autant dire que ça fait bizarre de voir le soleil et de n'avoir qu'une seule veste sur son dos.
Le travail peut reprendre plus sereinement. Hier j'ai fait un essai de nettoyage de pièces à l'essence, c'était intenable pour les doigts malgré les gants, alors j'ai surveillé la cheminée...

Aujourd'hui nettoyage des dernières pièces très sales : les freins. En effet je récupère ceux de la deuxième sl qui sont en meilleur état. De plus comme je mets les petites roues, il y a une différence au niveau du moyeu avant pour l'entrainement du compteur.

L'arrière est en bon état, notons au passage la position dessus/dessous des ressorts.



L'avant est minable mais comme neuf sous la saleté.

                         


Ils ont été badigeonnés avec du décapant afin d'éliminer le vernis et, tant qu'on y était les fourreaux de fourche aussi.
Une fois décapés, ils ont cet aspect. Il reste à les fignoler puis les polir.



Le faisceau a été enveloppé de ruban gris, l'ancien était sale, rafistolé avec du scotch noir et abîmé.


Enfin ici, tous les constituants des freins sont prêts à remonter.


Demain je descends chez l'ami Alain pour lui faire vérifier l'alésage de mon cylindre. Je ne voudrais pas me tromper pour le piston.

Samedi 3 mars 

Tout d'abord mes excuses pour les lecteurs qui auraient voulu publier des commentaires. Cela ne fonctionnait pas depuis quelques semaines.  Rien ne me parvenait et même tout disparaissait. Il n'en reste aucune trace. Il a fallu que ce soit Alice qui s'en rende compte. Moi béat d'inutilité !
Un troll facétieux venu de la forêt de Huelgoat en Finistère a dû bricoler les paramètres de publication, c'est fréquent ça... à moins que ce ne soit moi...
Bref ça marche maintenant !

Aujourd'hui polissages divers et préparation des freins et fourche.



Peu de choses visibles en finalité mais beaucoup de temps passé :




Les freins sont montés aux petits oignons, la fourche est prête à être reconstituée, on verra ça demain.

Dimanche c'est un peu à reculons que j'entame le remontage de la fourche !
Poser les spis n'a pas été trop compliqué sauf que ce ne sont pas les mêmes que ceux d'origine qui ne se font plus. Allez savoir pourquoi, je me suis mis dans la tête que ça allait fuir. 
Tout en place, voilà ce que ça donne. Malgré les apparences les bras ont la même longueur.
Je les glisse dans le té inférieur :



La moto tient debout toute seule maintenant, il est temps de poser le faisceau électrique. Grâce à Gilles qui m'a envoyé un stock de photos (sans que je ne lui demande rien) j'ai pu mettre en place ce faisceau dont je n'avais pas la moindre idée de sa position.
MERCI Gilles !!!  😎 bien vu le coup des photos.

J'ai branché évidemment au fur et à mesure les fils rencontrés et mis la boîte à fusible posée dans son berceau. On amarre aussi la gaine à la poutre du cadre.



Ensuite le montage de la fourche est finalisé : 
le té supérieur, les supports de phare et les rondelles de caoutchouc.
J'ai monté les supports de phare de 1971 car plus jolis que les autres et puis j'aime bien les catadioptres. Je ne suis plus dans la conformité du modèle par contre.


Puis vient le tour du tableau de bord, compteur/compte-tours et leurs voyants montés dans les coupelles avec des joints neufs que j'avais en stock.


La moto prend tournure. je ne résiste pas au plaisir des photos. Le moral remonte un peu, je commençais à désespérer de n'avoir que des em......



Un problème se pose maintenant, c'est le fait qu'elle devra rester dans ce petit gourbi tant qu'elle n'est pas sur roues. En effet elle est déjà trop lourde pour être portée à la main.
Il doit me rester 1,5 m²... 
On se dira que ça tombe bien, je n'ai plus de place ailleurs !

Mercredi 7 mars ce fut une bonne journée de travail, mais fort peu gratifiante, une journée de mise à niveau, de rattrapage, il faut finir des bricoles laissées en plan . Vous savez, une de ces journées où on ne lève pas la tête, mais rien ne se voit le soir...

On a commencé par monter les segments sur le piston neuf. je crains toujours un peu sur ce coup. Les segments ça pète comme du verre. 
Il faut une pince, c'est plus prudent et bien moins cher qu'un jeu de segments !


Ensuite, j'ai démonté le pneu arrière et travaillé sur l'intérieur de la jante. Il était bien oxydé. Grattage, brossage et traitement. Les pneus sont commandés, les chambres et fonds de jantes en bon état seront remontés après un bon lessivage.




Il est temps maintenant de redonner un aspect "humain" à la culasse. Elle est tellement minable que je remettais au lendemain depuis que je l'ai...

Le pire c'est sans doute ce joint de culasse collé comme ce n'est pas permis.


Je démonte les soupapes. Surprise : une a été rodée, mais pas l'autre !
Ce sera donc à faire puis, il restera à mesurer les ressorts. 




Ci-dessous la culasse sans les soupapes et la même qui trempe dans son bain pour la nuit. J'y ai passé beaucoup de temps et, elle est bien revenue mais il reste de nombreuses traces dans les recoins. Ce moteur n'avait, à l'évidence, jamais été nettoyé.
Je tente donc le trempage nocturne, 12 à 15 h de bain.



Jeudi le remontage continue. Ce n'est pas une partie de plaisir à cause du nettoyage de la culasse. Elle a trempé toute la nuit. Si les saletés incrustées sont parties, le produit a terni l'alu quelque peu. Il a été nécessaire de frotter comme un sauvage ! Le résultat est satisfaisant, mais il a fallu passer beaucoup de temps au détriment du reste.

J'ai passé des carters au décapant, là c'est bien moins probant comme résultat.
La peinture n'est pas partie sur le carter d'embrayage. Je vais être obligé de peindre sans doute...


Ensuite j'ai monté le piston, puis le cylindre. C'est délicat, après l'avoir bloqué avec des pinces il faut faire très attention à ne pas casser les segments. Je n'utilise pas d'appareil à comprimer les segments préférant les serrer à la main, je trouve qu'on les "sent mieux".
C'est très long à faire, d'autant que la chaîne de distribution en travers bloque régulièrement la descente du cylindre. Enfin c'est fait n'en parlons plus... j'espère du moins !



Pour finir, montage des soupapes pas très commode à cause de la culasse monobloc, mais finalement cela s'avérera plus simple que pour la xl.


Demain pose de l'arbre à cames, des basculeurs et de la distribution.

Vendredi fut une journée pour rien, hormis les culbuteurs qui sont en place, le reste n'a été qu'une suite de coups inutiles.
Pourtant j'ai passé du temps à l'atelier : ça m'agace prodigieusement maintenant.
L'arbre à cames lors de sa mise en place s'est avéré ne pas être le bon. J'en avais deux identiques, Ils ne vont pas, car ils n'entrent pas dans leur logement, il manque quelques mm à l'alésage.
Ce sont des arbres de xl, à changer donc. 
J'attends pour cela le 17 mars lors la bourse de Marmande je récupérerai un moteur complet. En attendant, je décide de remettre la culasse en place. En effet, l'arbre à cames peut se monter après. 
Mais...
C'était sans compter sur cette poisse collante qui suit la restauration de cette moto !
La culasse (enfilée peu aisément à cause des tendeurs de chaîne) refuse de descendre sur les derniers 4/5 mm. Elle semble bloquée par le joint de goujon de culasse qui, il me semble, devrait rentrer dans un logement ce qui n'est pas le cas. Toutes vérifications faites, ce joint est le bon, le pion centreur aussi, alors ?..
Peut-être travaille t-il en compression ?
J'ai posé la question sur le forum...


Me voilà bloqué encore une fois. Il me reste heureusement quelques bricoles à faire sur la partie cycle et notamment le montage des roues, encore serait-il judicieux d'avoir les pneus !

Lundi 12 alors que je peins les carters moteur...


arrive le premier pneu d'Allemagne. Sitôt déballé, sitôt posé !



Pendant que je monte le pneu, arrive le second venu d'Andorre,
il est monté dans la foulée.
Demain j'espère pouvoir mettre la moto sur roues.




Mardi 13 et mercredi 14 mon commis et moi avons bien avancé, enfin mon commis...
Ne soyons pas médisant.

Après avoir gréé la roue arrière de tous ses plus beaux atours, j'ai nommé la couronne et son attirail indispensable, nous l'avons mise en place mes mains et moi !
Cette opération est aisé même seul. Il n'y a pas encore de poids, toutefois calage indispensable car il n'y a pas de béquille non plus.

Le pneu fait tout riquiqui en 300. Il n'y a pas le choix, le 325 n'existant plus dans ce diamètre à la onc.


Une vue d'ensemble de "l'atelier", comment voulez-vous que je me bouge là-dedans ?
Je ne pourrai même pas mettre le guidon pour sortir la moto !


                                       

Qu'à cela ne tienne, ne nous laissons pas abattre et préparons la roue avant.
Calage haut d'abord puis, mise en place du frein sans oublier la prise de compteur correspondant au diamètre de la roue. Comme j'ai les deux et, qu'évidemment elles se sont "mélangées" j'espère ne pas m'être trompé.


Nous n'oublierons pas les rondelles et ce sera d'une simplicité enfantine car un bras de fourche possède un guide très pratique qui cale le tambour.



Voici la moto sur roues, enfin à moitié suspendue...


Cela c'était hier mardi. Aujourd'hui, je pensais recevoir le petit joint me permettant de monter la culasse, que nenni. J'ai donc fait de la bricole et du rangement.

Changement du spi de la prise du compte-tours. 
Pour la démonter il suffit de la pousser de l'intérieur vers l'extérieur en s'aidant d'un tournevis.
Changer ce joint n'est pas un luxe vue la trogne de l'ancien.
Ensuite j'ai posé le spi de l'axe de kick, la commande d'embrayage et remis en place la prise de compte-tours. Hier j'avais peint et vernis les carters. Je suis content de leur aspect, mais j'ai peur que ça jure avec le reste qui est seulement poli. A noter que d'origine ces carters sont peints.



 Préparation des écrous et rondelles en cuivre qui fixent la culasse et
préparation puis pose et branchement d'un contacteur de point mort trouvé dans mon stock.


Pour finir, j'ai enfilé à grand peine les poignées neuves sur le guidon et exhumé une batterie 6v de derrière les fagots. Elle est neuve mais est en service depuis 2014. Quoique n'ayant jamais été branchée, elle a été chargée convenablement et régulièrement. Semblant opérationnelle elle suffira largement pour mettre la moto en route... un jour.

                       

Demain récupération de la carrosserie, le peintre a fini, il m'a dit que c'était beau...

😎






















5 commentaires:

  1. Bon alors ça remarche ces commentaires ? :D

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  2. Hourra ça marche a la vapeur.
    Gilles

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    1. Désolé Gilles si tu avais voulu écrire ! Là c'est bon.
      Bises à tous

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