jeudi 15 mars 2018

On avance... à reculons !














Jeudi 15 mars, bonne nouvelle c'est le jour de Moto Légende, mauvaise nouvelle la librairie a fermé. Je ne m'abonne pas directement pour conserver l'activité au village : c'est réussi !

Deuxième bonne nouvelle, le commis est passé au ravalement, comme la moto d'ailleurs.
L'un et l'autre sont bien beaux !

Troisième nouvelle, mauvaise : j'ai reçu mes joints divers et celui du goujon de cylindre ne va toujours pas. Il semblerait que le cylindre ne possède pas l'alésage nécessaire à la mise en place 
du joint, pas plus que la culasse.
Le boss de "Toutes bielles confondues" ne pige pas comment ça se peut !
C'est un homme charmant plus passionné que vendeur allez-y voir :


Du coup comme d'hab j'ai posé la question sur le forum : wait and see.

C'est là au bout de la flèche verte qu'il devrait y avoir un alésage plus gros pour recevoir le joint.


Ce samedi, bourse de Marmande,  je dois récupèrer un moteur de cbs complet. Je le démonterai pour voir dedans comment c'est fichu et pour récupérer l'arbre à cames. 
En attendant je n'ai plus grand chose à faire. Il faudrait passer la moto dans le garage pour continuer le remontage, mais il n'y a plus de place.
Je vais devoir dégager la table élévatrice. il va falloir jouer serré dans tous les sens du terme.

Parlons esthétique maintenant. Le commis d'abord avant/après :


                                               

La carrosserie ensuite : travail magnifique du peintre. Une fois n'est pas coutume, c'est bien plus beau en vrai qu'en photo. Un vert candy superbe, un poil sombre sur les photos, parfait au jour. Difficile à photographier tant le vernis est profond. Je pense que le peintre s'est fait plaisir !








Lundi 19 on a encore des flocons, j'ai eu froid dans mon antre, mais le haut moteur 
est monté ou presque.
Samedi 17 à Marmande, temps assez minable, bourse triste, des pros déçus car peu de visiteurs (3€ l'entrée) peu de motos à vendre, hormis quantité de cyclos et de populaires en état de décomposition avancée. Quasiment rien pour les japonaises, mais ça c'est le lot des bourses de campagne à l'intérieur, davantage tournées sur les françaises.
 Je devais y récupérer un moulin de cbs sur lequel j'espérais bien prélever l'arbre à cames, las c'était un cb S3, un moteur de xl quoi...
C'est d'autant plus idiot que Gilles m'avait trouvé un vrai sl sur une bourse, mais engagé pour l'achat de celui-ci, j'ai tergiversé et je l'ai loupé...

Bilan 300 bornes pour presque rien, enfin si : se peler !

Presque rien car j'ai acheté chez Moto-tacot un dérive chaîne prénommé Gwenaël.



Cet aprèm donc j'ai posé le haut du moteur. Le problème du petit joint a été contourné avec les conseils du pro qui m'a vendu cylindre et culasse. 
Il m'a dit de poser un torique qui comble l'espace prévu dans le joint de culasse, comme sur les xl en fait. Il connaissait ce montage, ce torique est prévu dans les pochettes de joints et, en effet je l'avais.

Joint à sa place, on ferme


et on serre au couple préconisé.


Reste à trouver un arbre à cames à prix raisonnable, Gaby "mon" pro doit regarder...

Jeudi 22 je n'ai pu travailler beaucoup, mais les nouvelles sont bonnes, je vais recevoir un arbre à cames et un câble de gaz en début de semaine. Plus rien ne devrait donc s'opposer au remontage de la moto. Avec l'aide de mon commis nous avons amené la sl sur la table élévatrice : quand il n'y a pas de béquille sur une moto, mieux vaut être deux !

Le guidon a retrouvé sa place, le garde boue avant aussi :


Il me tardait de la voir là et sous cet angle :



Vendredi 23, tiens la flotte est de retour, pas grave nous remontons.

Nous commençons par le phare. La première surprise vient de l'étroitesse du trou de passage des fils, ça semble plus petit que d'habitude ou alors il y a davantage de fils.
Tout rentre quand même et chacun rejoint son jumeau !
Il ne manque qu'un témoin de stop avant. Un oubli.

Les clignotants sont mis en place. J'avais monté ceux de derrière évidemment ils allaient devant, identiques qu'ils sont, à la longueur des fils près...


Ensuite la résistance qui prend place sur le té inférieur mais qui doit se monter avec le garde-boue. Il a donc fallu défaire le garde-boue déjà en place... 
Le contact général possède des fils très longs, c'est surprenant, il faudra trouver leur véritable passage. 


Vient le tour du garde-boue arrière. Celui-ci se clipse sur deux caoutchoucs, solidarisé ensuite sur le cadre par un collier cavalier.


Reste à poser le feu arrière et le porte plaque. Ce porte plaque est une refabrication métal parfaite. Du travail d'artiste. Tout y est : les "pliures" du métal, les supports "feuilletés", le tout dans un respect total de l'origine. Les filetages sont présents, ils tombent parfaitement bien.
La pose est une formalité. Chapeau bas à celui qui a fait ça !




Cette fois la moto prend tournure. Je ne peux guère aller plus loin dans le remontage de la partie cycle. Il serait idiot de devoir démonter des éléments pour poser le moteur.
J'attends donc l'arbre à cames et le câble de gaz.

Samedi 24 j'ai posé ce qui pouvait l'être, le carter de chaîne,


les câbles de frein et de compteur ainsi que le guide desdits câbles. Celui-ci me paraît curieux quoique d'origine.


J'ai aussi rétréci une chaîne de 112 à 108 maillons.
Il reste donc le moteur à finir. J'attends l'arbre à cames qui arrive par la poste, mais nous n'avons plus de courrier depuis lundi et ce, jusqu'à mercredi. Chômage technique le Alain, ça tombe bien je suis mal fichu et n'ai pas envie de travailler !


PEINTURE du RESERVOIR



Un petit hors sujet qui pourra être utile à ceux qui veulent peindre leur réservoir. A la demande de Joao voici les dimensions des bandes du réservoir.

Photo 1 ci-dessous :

Flèches rouge et jaune : 0,5 cm chacune
Flèche bleue : 1,1 cm
Flèche violette : 6,2 cm


Photo 2 :

Flèche violette : 7,5 cm
flèche orange : 3 cm




A noter que le peintre a travaillé avec un réservoir d'origine comme modèle, mais je n'ai pas vérifié ses mesures car il travaille très bien.
Je ne sais pas par contre pourquoi il a peint le support du réservoir en noir, d'origine il est vert et je ne m'en suis aperçu qu'à la maison. Cela ne me tracasse pas car c'est une partie cachée... mais bon ça peut gêner certains puristes.









jeudi 1 mars 2018

Mars, sera t-elle sur roues au 31 ?









Jeudi 1er mars



Coucou les amis, nous sommes passés de -6° hier à 16° cet aprèm. Autant dire que ça fait bizarre de voir le soleil et de n'avoir qu'une seule veste sur son dos.
Le travail peut reprendre plus sereinement. Hier j'ai fait un essai de nettoyage de pièces à l'essence, c'était intenable pour les doigts malgré les gants, alors j'ai surveillé la cheminée...

Aujourd'hui nettoyage des dernières pièces très sales : les freins. En effet je récupère ceux de la deuxième sl qui sont en meilleur état. De plus comme je mets les petites roues, il y a une différence au niveau du moyeu avant pour l'entrainement du compteur.

L'arrière est en bon état, notons au passage la position dessus/dessous des ressorts.



L'avant est minable mais comme neuf sous la saleté.

                         


Ils ont été badigeonnés avec du décapant afin d'éliminer le vernis et, tant qu'on y était les fourreaux de fourche aussi.
Une fois décapés, ils ont cet aspect. Il reste à les fignoler puis les polir.



Le faisceau a été enveloppé de ruban gris, l'ancien était sale, rafistolé avec du scotch noir et abîmé.


Enfin ici, tous les constituants des freins sont prêts à remonter.


Demain je descends chez l'ami Alain pour lui faire vérifier l'alésage de mon cylindre. Je ne voudrais pas me tromper pour le piston.

Samedi 3 mars 

Tout d'abord mes excuses pour les lecteurs qui auraient voulu publier des commentaires. Cela ne fonctionnait pas depuis quelques semaines.  Rien ne me parvenait et même tout disparaissait. Il n'en reste aucune trace. Il a fallu que ce soit Alice qui s'en rende compte. Moi béat d'inutilité !
Un troll facétieux venu de la forêt de Huelgoat en Finistère a dû bricoler les paramètres de publication, c'est fréquent ça... à moins que ce ne soit moi...
Bref ça marche maintenant !

Aujourd'hui polissages divers et préparation des freins et fourche.



Peu de choses visibles en finalité mais beaucoup de temps passé :




Les freins sont montés aux petits oignons, la fourche est prête à être reconstituée, on verra ça demain.

Dimanche c'est un peu à reculons que j'entame le remontage de la fourche !
Poser les spis n'a pas été trop compliqué sauf que ce ne sont pas les mêmes que ceux d'origine qui ne se font plus. Allez savoir pourquoi, je me suis mis dans la tête que ça allait fuir. 
Tout en place, voilà ce que ça donne. Malgré les apparences les bras ont la même longueur.
Je les glisse dans le té inférieur :



La moto tient debout toute seule maintenant, il est temps de poser le faisceau électrique. Grâce à Gilles qui m'a envoyé un stock de photos (sans que je ne lui demande rien) j'ai pu mettre en place ce faisceau dont je n'avais pas la moindre idée de sa position.
MERCI Gilles !!!  😎 bien vu le coup des photos.

J'ai branché évidemment au fur et à mesure les fils rencontrés et mis la boîte à fusible posée dans son berceau. On amarre aussi la gaine à la poutre du cadre.



Ensuite le montage de la fourche est finalisé : 
le té supérieur, les supports de phare et les rondelles de caoutchouc.
J'ai monté les supports de phare de 1971 car plus jolis que les autres et puis j'aime bien les catadioptres. Je ne suis plus dans la conformité du modèle par contre.


Puis vient le tour du tableau de bord, compteur/compte-tours et leurs voyants montés dans les coupelles avec des joints neufs que j'avais en stock.


La moto prend tournure. je ne résiste pas au plaisir des photos. Le moral remonte un peu, je commençais à désespérer de n'avoir que des em......



Un problème se pose maintenant, c'est le fait qu'elle devra rester dans ce petit gourbi tant qu'elle n'est pas sur roues. En effet elle est déjà trop lourde pour être portée à la main.
Il doit me rester 1,5 m²... 
On se dira que ça tombe bien, je n'ai plus de place ailleurs !

Mercredi 7 mars ce fut une bonne journée de travail, mais fort peu gratifiante, une journée de mise à niveau, de rattrapage, il faut finir des bricoles laissées en plan . Vous savez, une de ces journées où on ne lève pas la tête, mais rien ne se voit le soir...

On a commencé par monter les segments sur le piston neuf. je crains toujours un peu sur ce coup. Les segments ça pète comme du verre. 
Il faut une pince, c'est plus prudent et bien moins cher qu'un jeu de segments !


Ensuite, j'ai démonté le pneu arrière et travaillé sur l'intérieur de la jante. Il était bien oxydé. Grattage, brossage et traitement. Les pneus sont commandés, les chambres et fonds de jantes en bon état seront remontés après un bon lessivage.




Il est temps maintenant de redonner un aspect "humain" à la culasse. Elle est tellement minable que je remettais au lendemain depuis que je l'ai...

Le pire c'est sans doute ce joint de culasse collé comme ce n'est pas permis.


Je démonte les soupapes. Surprise : une a été rodée, mais pas l'autre !
Ce sera donc à faire puis, il restera à mesurer les ressorts. 




Ci-dessous la culasse sans les soupapes et la même qui trempe dans son bain pour la nuit. J'y ai passé beaucoup de temps et, elle est bien revenue mais il reste de nombreuses traces dans les recoins. Ce moteur n'avait, à l'évidence, jamais été nettoyé.
Je tente donc le trempage nocturne, 12 à 15 h de bain.



Jeudi le remontage continue. Ce n'est pas une partie de plaisir à cause du nettoyage de la culasse. Elle a trempé toute la nuit. Si les saletés incrustées sont parties, le produit a terni l'alu quelque peu. Il a été nécessaire de frotter comme un sauvage ! Le résultat est satisfaisant, mais il a fallu passer beaucoup de temps au détriment du reste.

J'ai passé des carters au décapant, là c'est bien moins probant comme résultat.
La peinture n'est pas partie sur le carter d'embrayage. Je vais être obligé de peindre sans doute...


Ensuite j'ai monté le piston, puis le cylindre. C'est délicat, après l'avoir bloqué avec des pinces il faut faire très attention à ne pas casser les segments. Je n'utilise pas d'appareil à comprimer les segments préférant les serrer à la main, je trouve qu'on les "sent mieux".
C'est très long à faire, d'autant que la chaîne de distribution en travers bloque régulièrement la descente du cylindre. Enfin c'est fait n'en parlons plus... j'espère du moins !



Pour finir, montage des soupapes pas très commode à cause de la culasse monobloc, mais finalement cela s'avérera plus simple que pour la xl.


Demain pose de l'arbre à cames, des basculeurs et de la distribution.

Vendredi fut une journée pour rien, hormis les culbuteurs qui sont en place, le reste n'a été qu'une suite de coups inutiles.
Pourtant j'ai passé du temps à l'atelier : ça m'agace prodigieusement maintenant.
L'arbre à cames lors de sa mise en place s'est avéré ne pas être le bon. J'en avais deux identiques, Ils ne vont pas, car ils n'entrent pas dans leur logement, il manque quelques mm à l'alésage.
Ce sont des arbres de xl, à changer donc. 
J'attends pour cela le 17 mars lors la bourse de Marmande je récupérerai un moteur complet. En attendant, je décide de remettre la culasse en place. En effet, l'arbre à cames peut se monter après. 
Mais...
C'était sans compter sur cette poisse collante qui suit la restauration de cette moto !
La culasse (enfilée peu aisément à cause des tendeurs de chaîne) refuse de descendre sur les derniers 4/5 mm. Elle semble bloquée par le joint de goujon de culasse qui, il me semble, devrait rentrer dans un logement ce qui n'est pas le cas. Toutes vérifications faites, ce joint est le bon, le pion centreur aussi, alors ?..
Peut-être travaille t-il en compression ?
J'ai posé la question sur le forum...


Me voilà bloqué encore une fois. Il me reste heureusement quelques bricoles à faire sur la partie cycle et notamment le montage des roues, encore serait-il judicieux d'avoir les pneus !

Lundi 12 alors que je peins les carters moteur...


arrive le premier pneu d'Allemagne. Sitôt déballé, sitôt posé !



Pendant que je monte le pneu, arrive le second venu d'Andorre,
il est monté dans la foulée.
Demain j'espère pouvoir mettre la moto sur roues.




Mardi 13 et mercredi 14 mon commis et moi avons bien avancé, enfin mon commis...
Ne soyons pas médisant.

Après avoir gréé la roue arrière de tous ses plus beaux atours, j'ai nommé la couronne et son attirail indispensable, nous l'avons mise en place mes mains et moi !
Cette opération est aisé même seul. Il n'y a pas encore de poids, toutefois calage indispensable car il n'y a pas de béquille non plus.

Le pneu fait tout riquiqui en 300. Il n'y a pas le choix, le 325 n'existant plus dans ce diamètre à la onc.


Une vue d'ensemble de "l'atelier", comment voulez-vous que je me bouge là-dedans ?
Je ne pourrai même pas mettre le guidon pour sortir la moto !


                                       

Qu'à cela ne tienne, ne nous laissons pas abattre et préparons la roue avant.
Calage haut d'abord puis, mise en place du frein sans oublier la prise de compteur correspondant au diamètre de la roue. Comme j'ai les deux et, qu'évidemment elles se sont "mélangées" j'espère ne pas m'être trompé.


Nous n'oublierons pas les rondelles et ce sera d'une simplicité enfantine car un bras de fourche possède un guide très pratique qui cale le tambour.



Voici la moto sur roues, enfin à moitié suspendue...


Cela c'était hier mardi. Aujourd'hui, je pensais recevoir le petit joint me permettant de monter la culasse, que nenni. J'ai donc fait de la bricole et du rangement.

Changement du spi de la prise du compte-tours. 
Pour la démonter il suffit de la pousser de l'intérieur vers l'extérieur en s'aidant d'un tournevis.
Changer ce joint n'est pas un luxe vue la trogne de l'ancien.
Ensuite j'ai posé le spi de l'axe de kick, la commande d'embrayage et remis en place la prise de compte-tours. Hier j'avais peint et vernis les carters. Je suis content de leur aspect, mais j'ai peur que ça jure avec le reste qui est seulement poli. A noter que d'origine ces carters sont peints.



 Préparation des écrous et rondelles en cuivre qui fixent la culasse et
préparation puis pose et branchement d'un contacteur de point mort trouvé dans mon stock.


Pour finir, j'ai enfilé à grand peine les poignées neuves sur le guidon et exhumé une batterie 6v de derrière les fagots. Elle est neuve mais est en service depuis 2014. Quoique n'ayant jamais été branchée, elle a été chargée convenablement et régulièrement. Semblant opérationnelle elle suffira largement pour mettre la moto en route... un jour.

                       

Demain récupération de la carrosserie, le peintre a fini, il m'a dit que c'était beau...

😎